Des Services qui font vivre nos communautés chrétiennes
« Rendons gloire à notre Dieu »
Avec ce bulletin, nous continuons la présentation des divers Services qui font vivre nos communautés chrétiennes. Aujourd’hui, nous nous mettons à l’écoute des nombreux acteurs de la liturgie qui nous partagent ce que leur font vivre leurs engagements au service de la prière de la communauté.
Sachons reconnaître - pour les en remercier - qu’avant de vivre une célébration, de nombreux acteurs y sont impliqués…
Quand nous pensons liturgie, spontanément, nous vient à l’esprit la célébration des sacrements qui marquent les étapes de notre vie chrétienne. À chaque étape de notre vie, Dieu vient à notre rencontre ; il vient nous proposer de faire route avec lui ; il vient faire alliance avec nous pour que nous puissions en vivre… si nous acceptons de lui donner place en nos vies.
· Il nous rejoint, dès la naissance, par le baptême, se proposant de faire route avec nous dans cette vie qui s’ouvre.
· Il nous rejoint à l’heure de nos choix de vie. (Mariage – Ordre).
· Il nous rejoint dans nos fragilités (Onction des malades).
· Il nous rejoint dans nos égarements pour nous relever (Réconciliation).
· Il nous rejoint pour être notre force sur la route (Eucharistie) et pour faire de nous ses témoins. (Confirmation).
· Il nous rejoint dans nos souffrances les plus vives, tels, les deuils, pour nous ouvrir à l’espérance.
La liturgie, loin d’être une parenthèse, un à-côté de notre vie, est donc bien lieu de la rencontre de Dieu, au plus concret de nos existences. Le Christ vient partager notre vie pour nous faire vivre de la sienne. Saint Paul écrit : « Ce n’est plus moi qui vis ; c’est le Christ qui vit en moi. » (Gal 2,20). Il nous fait passer, à sa suite, des ténèbres à la lumière, du doute à l’espérance, de la mort à la vie.
La liturgie est bien le lieu de l’action de grâce pour cette alliance scellée avec l’homme, pour ce salut réalisé dans la mort et la résurrection du Christ, pour ce mystère pascal dans lequel nous sommes introduits. Itinéraire pascal toujours offert, toujours à accueillir, toujours à parcourir.
Sachons reconnaître - pour les en remercier0 - qu’avant de vivre une célébration, de nombreux acteurs y sont impliqués… les personnes chargées de la propreté, de l’entretien de l’église, les fleuristes, les équipes liturgiques, ceux qui assurent le choix et l’animation des chants, les chorales, les musiciens, ceux qui démultiplient les feuilles de l’assemblée, etc. C’est bien toute une communauté qui rend grâce à Dieu pour les merveilles qu’il réalise pour l’homme, pour le salut qu’il lui apporte.
Rendons gloire à notre Dieu, Lui qui fit des merveilles. Il est présent au milieu de nous, maintenant et à jamais.
Abbé Marcel BIDAUD - Chantonnay
Fleurir pour la liturgie
Nous ne suivons peut-être pas toujours des règles préconisées, mais nous y mettons tout notre cœur, heureuses également d’ajouter notre petite participation à la famille des nombreux bénévoles qui œuvrent au service de nos paroisses.
Deux BÉNÉVOLES - Saint-Martin-des-Noyers
Ouvrir et fermer les portes
J’ai été sollicité voilà 25 ans pour être au service de l’église à Sainte-Cécile. En même temps, je suis devenu sacristain, fait une formation pour assurer les permanences de demandes de baptêmes, des messes… Ayant été élevé dans une famille chrétienne, croyante, une foi transmise par mes parents, pour moi, c’était une évidence d’accepter ce service pour la paroisse : avoir le respect d’un lieu saint. Me trouvant à la retraite, j’étais donc disponible, pas par obligation, mais disponible pour les autres. Une autre personne, Marie-Josèphe, ouvrait l’église et moi je fermais, en fonction de nos disponibilités. Ouvrir ou fermer l’église, la maison du Seigneur, ce lieu sacré si silencieux hors des cérémonies, c’est permettre d’accueillir toutes les personnes qui viennent se recueillir, prier, visiter ou allumer un cierge. Visiter, c’est surtout le cas l’été par les gens de passage, les vacanciers ; cette église est très appréciée pour sa beauté, l’expression des vitraux, et de petites veilleuses sont allumées à l’autel de la Sainte-Vierge. Le soir, lors de la fermeture de l’église, j’en fais le tour extérieur et intérieur avec beaucoup d’attention. Je regarde s’il n’y a pas une personne endormie dans un banc ou des objets déplacés, bref des anormalités, mais aussi remettre en place de nouvelles veilleuses. C’est une responsabilité : on devient le gardien de l’église. Pendant ce temps, je suis accompagné de ma chienne Biscotte, qui a l’œil et le flair. Je suis devenu plus méfiant et vigilant depuis les attentats dans les églises. En tant que sacristain, il faut être très disponible pour toutes les célébrations ; pour certaines, il y a plus de préparation que d’autres (objets liturgiques à mettre en place, allumer les cierges, mise en place des feuilles, allumer le chauffage, etc.) ; il faut être attentif à tout, pendant et après la célébration, mais aussi s’adapter à toute situation et avec différents groupes de préparation.
Je vis ma foi ainsi, avec le dévouement à l’égard des paroissiens. Maintenant, à 87 ans, je passe le flambeau petit à petit.
Marcel TETAUD - Sainte-Cécile
Au service de la liturgie par les instruments
Au sein de ma paroisse, je suis parfois sollicité pour jouer de la guitare afin d’accompagner des célébrations de jeunes, des mariages ou des messes traditionnelles. Cela nécessite un peu de travail en amont pour apprendre les chants et se régler avec celui qui chante. J’aime bien être accompagné d’un orgue afin que le son puisse aider les gens à entrer plus facilement dans instants plus joyeux d’acclamation, ou des temps plus graves d’intériorisation. Je trouve que l’expérience spirituelle qu’est la messe, avec ses différentes facettes, est bien plus aisée à vivre lorsque la forme sensible est ajustée au fond, et qu’on néglige peut-être trop souvent les conditions concrètes pour entrer en prière. C’est bien sûr un plaisir de pouvoir aider et donner vie à ces moments…même si, du fait de la concentration requise, c’est souvent plus difficile de vivre un vrai moment spirituel. C’est donc important pour moi d’aller à la messe également en dehors des temps où je joue de la musique !
Thibaut SOULARD - Sainte-Florence
Je m’appelle Sabine. Je suis organiste et accompagne les messes sur la paroisse de Chantonnay. J'ai été
amenée à accompagner les célébrations car ma belle-sœur m'en avait parlé lorsque je me suis installée à Chantonnay en 1994.
J'aime jouer de l'orgue car cet instrument m'aide à prier et à accompagner différents chants durant les offices. Le plus difficile est sans doute de trouver les morceaux correspondant aux messes (avant le chant d’entrée, à l’offertoire, en sortie).
Une fois par mois, Cathy vient me dicter les feuilles dominicales - car je suis aveugle - ainsi que, quelquefois, des chants nouveaux.
Sabine GODARD - Chantonnay
Animatrice de célébrations
J’ai toujours aimé et pratiqué le chant choral en y consacrant une grande partie de mes loisirs. En chorale paroissiale, le chant a guidé ma vie de baptisée et donnait du sens à ma présence à la messe.
Comment je suis arrivée à l’animation ? La demande m’a été faite lors d’une rencontre d’équipe liturgique. Les textes nous invitaient à réfléchir sur les dons reçus et ce que l’on en fait. Depuis cette première fois, beaucoup d’années ont passé…
Pour m’aider dans ce service, j’ai eu la chance de pouvoir suivre plusieurs formations proposées par le diocèse sur : la place de l’animateur (présence discrète) son rôle (ce qu’il peut faire et ne pas faire), la préparation à la célébration (bien connaître les chants pour inviter, guider, écouter l’assemblée), (faire le point avec le célébrant, l’organiste). Cette préparation permet d’entrer paisiblement dans la célébration.
J’ai été amenée à assurer les répétitions de chants. Chaque découverte d’un chant est l’occasion d’attirer l’attention sur sa place dans la célébration, le texte, et la façon de le chanter.
Malgré des passages difficiles, je vis l’animation des messes ou des sépultures, comme un service, un moment de partage et de prière fraternelle avec l’assemblée.
MARIE-BERNADETTE – Essarts-en-Bocage
En équipe liturgique, prévoir les chants pour les célébrations dominicales
Nous sommes une équipe de six personnes : Joseph, Daniel, Danièle, Marie-Geneviève, Jeanine et Marie. Cette équipe est née avec l’abbé Jean Buton lorsqu’il est arrivé à Mouchamps comme curé de la paroisse Saint-Étienne-de-Grammont. Pour avoir des célébrations avec des chants connus par tous, il a souhaité qu’une personne par relais se retrouve avec les autres pour choisir ensemble les chants pour toutes les célébrations. Quelques années plus tard, la paroisse Saint-Pierre-des-deux-Lays est venue se joindre à cette équipe. Nous avions déjà anticipé l’union de nos deux paroisses !
Nous préparons chacun une messe pour le mois et lors de notre réunion, nous échangeons sur nos choix de chants, d’ordinaires de messe (prière pénitentielle, Gloire à Dieu, prière universelle…). Nous préparons ces célébrations grâce à deux revues : les Cahiers de Prions et les Fiches dominicales.
Nous sommes tous bienveillants les uns vis-à-vis des autres et nous essayons au maximum de respecter le choix fait par chacun.
Deux autres personnes nous aident : pour chaque dimanche, Nelly nous envoie au préalable les possibilités de psaume, et Emmanuelle choisit la prière universelle.
Nous sommes donc huit personnes de la Paroisse Saint-Vincent-de-Chantonnay à prendre du temps pour que les chants choisis soient chantés par tous (ou du moins les refrains) et que nos célébrations soient à la fois recueillies, joyeuses et priantes.
L’ÉQUIPE qui prévoit les chants – Saint-Vincent-de-Chantonnay
Œuvrer en tant que membre d’une équipe liturgique
Préparer la liturgie du dimanche, est-ce important ? Voila la question que je me suis posée quand j’ai été sollicitée. Oui, car c’est faire partie de la communauté et servir les siens.
Il s’agit de préparer la lecture des textes bibliques, les approfondir, les interpréter en tenant compte de ce que l’on vit aujourd’hui et ainsi mieux les comprendre. Nous sommes amenés aussi à réfléchir en vue de composer la prière universelle en fonction des textes et de l’actualité. Comme pour tout évènement paroissial, il faut des organisateurs et aussi des intervenants. Le dimanche avant la messe, nous demandons à des personnes de la communauté de s’investir aussi, une façon de partager ce que nous avons préparé.
À titre personnel c’est un moment ou je me pose et ne pense pas à mon quotidien ; je vis un partage avec d’autres personnes. Cela me donne l’occasion de faire de belles rencontres. Au fil du temps, il se tisse des liens. Nous sommes accompagnés pas le Père Alphonse qui nous aide à remettre la parole de Dieu au centre de nos vies.
L’équipe ne demande qu’à s’agrandir, alors n’hésitez pas à nous rejoindre.
Isabelle HAYREAUD – Essarts-en-Bocage
Au service de l’entretien de nos églises
Nous sommes une équipe de vingt-quatre bénévoles qui œuvrons au sein de la paroisse pour le balayage de l’église. L’équipe est partagée en quatre groupes de six personnes qui se sont trouvées par contact ou relation à accepter cette petite besogne, qui permet un partage amical et convivial. Tous les quinze jours
le ménage se fait régulièrement depuis plus de vingt ans pour certaines !
Dans chaque équipe, l’ambiance se créée facilement avec les nouvelles bénévoles, malheureusement qui sont rares aujourd'hui. Donc, nous sont prêtes à accueillir des volontaires qui veulent prendre du temps pour ce service pour la paroisse… donc pour l’Église. n CHRISTIANE pour les équipes de balayage
À la paroisse de Chantonnay, nous sommes cinq équipes de fleuristes. Nous avons rejoint ce service il y a pas mal de temps maintenant, non pas pour nos compétences particulières, mais parce que nous aimons les fleurs et la nature et parce que nous avons été appelées à rejoindre ce service. Nous aimons ce service humble et utile qui aide les gens à prier dans une église fleurie, accueillante et vivante. Que les gens se sentent attendus et bienvenus. Pour nous aussi, c’est un service enrichissant qui nous rend attentives dans la liturgie.
On ne fleurit pas une église au gré de sa seule inspiration. Il y a des règles. On tient compte d’abord du calendrier liturgique ! Chaque fête et chaque temps ont leur couleur. La forme et la couleur des bouquets doivent s’harmoniser avec ce calendrier.
MARIE-LAURE et MARTINE pour l’équipe de fleuristes
