Dimanche 10 mai
Dimanche 10 mai 2020
5ème dimanche de Pâques
Jésus dit à ses disciples cette parole mystérieuse : « Je pars vous préparer une place. » Jésus parle en fait de sa mort prochaine. Et il ajoute :
« Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi. » En traversant la mort, Jésus va nous préparer une place dans la vie éternelle. « Je pars vous préparer une place… puis je reviendrai… » : ces propos énigmatiques signifient que Jésus doit, le premier, affronter, vaincre et traverser la mort. Lui seul peut le faire. Lui seul peut ouvrir un chemin vers la Vie. Le Christ est lui-même le chemin… Il nous reste à emprunter le chemin. Mais il fallait, au préalable, que Jésus, par sa mort et sa résurrection, trace ce chemin qui nous permettra, à notre tour, d’accéder à la vie éternelle, à la maison du Père. Jésus est lui-même ce chemin comme il le dit dans l’Evangile de ce jour.
« Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi. » En traversant la mort, Jésus va nous préparer une place dans la vie éternelle. « Je pars vous préparer une place… puis je reviendrai… » : ces propos énigmatiques signifient que Jésus doit, le premier, affronter, vaincre et traverser la mort. Lui seul peut le faire. Lui seul peut ouvrir un chemin vers la Vie. Le Christ est lui-même le chemin… Il nous reste à emprunter le chemin. Mais il fallait, au préalable, que Jésus, par sa mort et sa résurrection, trace ce chemin qui nous permettra, à notre tour, d’accéder à la vie éternelle, à la maison du Père. Jésus est lui-même ce chemin comme il le dit dans l’Evangile de ce jour.
Emprunter ce chemin, c’est apprendre à connaître qui est Jésus, c'est-à-dire réaliser combien il est proche du Père, proche au point de pouvoir dire ce que Jésus révèle dans l’Evangile d’aujourd’hui : « Je suis dans le Père et le Père est en moi ! »
Emprunter ce chemin, c’est aussi aimer Jésus au point de lui offrir notre vie. C’est ce qu’il nous faut comprendre quand saint Pierre, dans la deuxième lecture, nous invite à présenter des sacrifices spirituels. Il n’y a pas d’autre sacrifice spirituel que l’offrande de notre vie, le don de notre personne à la suite de Jésus qui s’est donné pour nous.
Emprunter ce chemin, c’est enfin, imiter Jésus, lui qui s’est fait notre serviteur. Et nous voyons dans la première lecture l’institution des Sept, ceux que l’on considère comme les premiers diacres. Nous pouvons rendre grâce pour les trois diacres de notre doyenné : Christian Baudry, Gilles Piffeteau et Luc Martin (sans oublier René Alain qui nous a quittés tout récemment). Les diacres nous rappellent que nous sommes tous appelés à vivre en serviteurs à l’image du Christ, premier Serviteur, premier Diacre.
Abbé Patrice Boursier