LA VIE DE NOS COMMUNAUTÉS… à venir


Mais, dans le cadre des nouvelles paroisses, elle visait aussi à recueillir les souhaits que chacun peut émettre en vue de la constitution de paroisses plus grandes.


Nombre de personnes ayant répondu appellent à être vigilant à garder, voire à susciter une « église de proximité ». Il convient de « ne pas casser la dynamique actuelle » de collaboration avec un ou deux autres clochers. Cette attention à la proximité suppose de mettre en place « des petites équipes pilotes enracinées dans la foi et la prière » et de « repérer des animateurs qui porteront, avec ou sans prêtre, notre communauté. » Sans cette dimension locale, le risque serait de « laisser des personnes au bord de la route », notamment - mais pas seulement - les personnes âgées. On doit faire en sorte qu’en chaque communauté locale une vie d’Église puisse avoir lieu. Cela appelle à une plus grande visibilité des services, de leurs responsables et des membres de l’équipe pastorale. L’existence d’une vie locale repose également sur la capacité des paroissiens à appeler d’autres baptisés à participer plus étroitement à la vie de la communauté. 


Plus concrètement encore, le questionnaire présentait plusieurs hypothèses pour le dimanche dans la perspective d’une baisse du nombre de messes. Était demandé aux sondés ce qu’ils feraient dans le cas où il y aurait moins de messes dans leur église. Beaucoup ont répondu qu’ils essaieraient de se déplacer au lieu où une eucharistie est célébrée. Un nombre important également choisirait d’assister à une messe télévisée. Plusieurs prendrait part à une célébration de la Parole dans leur clocher. Dans ce cas, la possibilité de communier serait appréciée. Enfin, quelques-uns seraient prêts à participer, dans une maison privée, à un temps de méditation et de prière autour de la Parole de Dieu.

Un dernier point (il y en aurait d’autres) mérite d’être repris. Certains ont exprimé leur disponibilité pour prendre part plus activement à la vie de la communauté. L’enquête étant anonyme, nous les invitons à prendre contact dans l’un ou l’autre des presbytères ou auprès de personnes qui pourront relayer leur démarche dans les équipes pastorales ou dans tel ou tel service. Ceux et celles qui se sont ainsi manifestés pourront dire ce qu’elles aimeraient rendre comme service ou réfléchir à ce qui leur sera proposé. D’avance, qu’elles soient remerciées !

L’enquête proposée n’était qu’un moyen et qu’une étape pour mieux impliquer l’en-semble des paroissiens dans le processus initié par notre évêque en 2019 qui doit nous conduire, en septembre 2022, à la promulgation de nouvelles paroisses. Une autre étape s’est déjà vécue ou se vit actuellement dans l’ensemble du nouveau doyenné des Herbiers dont nous faisons partie. Il s’agit d’aller à la rencontre des communautés locales afin de réfléchir avec elles aux collaborations de proximité qu’elles vivent déjà, qu’elles pourraient renforcer ou initier avec d’autres clochers. Et ceci dans le but de permettre une vie ecclésiale effective au plus près des baptisés qui n’habitent pas dans la « communauté-centre. » Pour nos trois paroisses, sur les douze rencontres prévues (six rencontres réunissant à chaque fois, deux clochers, une rencontre réunissant trois clochers et cinq clochers vivant séparément cette rencontre), onze ont déjà été vécues. Elles ont eu lieu soit le dimanche après la messe de 9h30, soit le samedi dans la journée, soit (une seule) le samedi avant la messe du soir. Dans un prochain numéro du bulletin, nous en ferons échos.■

Patrice BOURSIER, curé