Les nouvelles paroisses



Depuis deux ans, notre nouveau doyenné des Herbiers a mené tout un travail en vue de la définition des nouvelles paroisses de notre diocèse. C’est le comité de pilotage qui a conduit cette réflexion. Il comprend une personne de chacune des douze paroisses du doyenné des Herbiers. Pour notre ancien doyenné, il s’agit de : Brigitte Pineau pour Sainte Croix-des-Essarts, Renée Martineau pour Saint Étienne-de-Grammont et Marie Ribreau pour Saint Pierre-des-Deux-Lays.
En décembre prochain, nous devons remettre à notre évêque, Mgr François Jacolin, le projet de nouvelles paroisses pour notre doyenné qui en compte actuellement douze. Ce projet comprend trois hypothèses : une de cinq paroisses, une de six paroisses et une de sept paroisses.
Comme nous avons eu l’occasion de l’expliquer lors des douze rencontres dans les communautés locales en mai-juin dernier, les trois hypothèses reposent sur le choix qui sera fait dans notre ancien doyenné.

* Soit nous optons pour réunir les trois paroisses actuelles en une seule et, sur le nouveau doyenné, cela fera cinq paroisses.

* Soit nous choisissons de former deux paroisses dans notre ancien doyenné en réunissant Saint Étienne-de-Grammont et Saint Pierre-des-Deux-Lays en une seule paroisse. Ces deux paroisses travaillent ensemble de manière étroite depuis dix ans. Dans ce cas, le nouveau doyenné comptera six paroisses.

* Soit nous gardons le découpage actuel avec les trois paroisses que nous connaissons. Le nouveau doyenné comprendra alors sept paroisses.

En regroupant les paroisses (une paroisse ou deux paroisses nouvelles), on peut penser que des fonctionnements seront simplifiés. Cela, toutefois, n’est pas certain.
En revanche, le risque est de davantage encore concentrer les activités paroissiales dans les centres et de s’éloigner des communautés locales plus réduites, voire plus fragiles.
Garder les trois paroisses actuelles nous oriente vers des communautés travaillant de manière plus autonome mais toujours en communion avec les prêtres. Le défi sera de mettre en place des petites équipes d’animation de ces communautés. À nous tous de voir si nous voulons, ensemble, le relever.

Nos équipes pastorales ont en vue, désormais, d’appeler le plus grand nombre possible de paroissiens à se prononcer en faveur de l’une ou l’autre hypothèse, parmi les trois retenues. Nous pourrons profiter d’un certain nombre d’occasions pour proposer un vote aux participants, notamment lors des rencontres des bénévoles ou des responsables de services. ?

    Patrice BOURSIER, curé