Le sport :
l’épanouissement des personnes
Nous avons choisi pour ce numéro de notre bulletin inter-paroisses de parler de sport. On sait combien dans notre société, le sport mobilise des énergies et suscite des émotions – engouement, enthousiasme ou déception – des commentaires mais aussi des polémiques.
Mais avant tout le sport veut servir l’épanouissement des personnes et donc le soin du corps et de l’âme. Saint Paul n’hésite pas à utiliser l’image de la compétition pour parler de la vie chrétienne : « Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter. Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas. Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide. Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié. » (Première lettre aux Corinthiens, chapitre 9, versets 24 à 27).
Le sport et l’exercice physique, en fait, ne sont pas qu’une image pour la vie chrétienne. Si Dieu nous a créés corps et âme, c’est pour toujours, y compris pour l’éternité. Prendre soin de son corps, c’est prendre au sérieux le Créateur. De plus, selon la foi chrétienne, Dieu s’est fait chair, a pris corps en Jésus son Fils. C’est dire combien notre corps n’est pas une simple enveloppe. Il est, avant tout ce par quoi nous communiquons : la parole (qui a besoin de la voix que le corps produit), la vue, l’écoute, le toucher et l’odorat. Dieu a choisi de communiquer corporellement avec nous.
L’âme et le corps sont intimement liés. Ils doivent travailler de concert pour la croissance de toute la personne, de l’âme particulièrement car si le corps vieillit inévitablement, l’âme peut rajeunir avec l’âge.
C’est ce qu’exprime encore Saint Paul quand il parle de l’homme extérieur qui va à sa perte tandis que l’homme intérieur se renouvelle (cf. Deuxième lettre aux Corinthiens au chapitre 4).
Toutes nos activités – et donc bien évidemment nos activités sportives – peuvent servir à ce rajeunissement permanent, accessible à toute personne y compris quand elle est handicapée physiquement ou psychiquement ou quand la vieillesse impose des limites corporelles de plus en plus sévères.
Ainsi, toute la vie peut être une compétition pour gagner le ciel mais, bien sûr, jamais au détriment des autres, au contraire, en servant avant tout le bonheur des autres.
Servir nos prochains : ceux qui s’expriment ici ne le font pas tous seulement en tant que pratiquant d’une discipline sportive mais aussi comme encadrant ou responsable d’une association sportive. Le sport peut donc être l’occasion du don de soi, du service de l’humanité.
Merci donc à ceux et celles qui ont accepté de témoigner humblement de leur engagement dans le sport.?
Mais avant tout le sport veut servir l’épanouissement des personnes et donc le soin du corps et de l’âme. Saint Paul n’hésite pas à utiliser l’image de la compétition pour parler de la vie chrétienne : « Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter. Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas. Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide. Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié. » (Première lettre aux Corinthiens, chapitre 9, versets 24 à 27).
Le sport et l’exercice physique, en fait, ne sont pas qu’une image pour la vie chrétienne. Si Dieu nous a créés corps et âme, c’est pour toujours, y compris pour l’éternité. Prendre soin de son corps, c’est prendre au sérieux le Créateur. De plus, selon la foi chrétienne, Dieu s’est fait chair, a pris corps en Jésus son Fils. C’est dire combien notre corps n’est pas une simple enveloppe. Il est, avant tout ce par quoi nous communiquons : la parole (qui a besoin de la voix que le corps produit), la vue, l’écoute, le toucher et l’odorat. Dieu a choisi de communiquer corporellement avec nous.
L’âme et le corps sont intimement liés. Ils doivent travailler de concert pour la croissance de toute la personne, de l’âme particulièrement car si le corps vieillit inévitablement, l’âme peut rajeunir avec l’âge.
C’est ce qu’exprime encore Saint Paul quand il parle de l’homme extérieur qui va à sa perte tandis que l’homme intérieur se renouvelle (cf. Deuxième lettre aux Corinthiens au chapitre 4).
Toutes nos activités – et donc bien évidemment nos activités sportives – peuvent servir à ce rajeunissement permanent, accessible à toute personne y compris quand elle est handicapée physiquement ou psychiquement ou quand la vieillesse impose des limites corporelles de plus en plus sévères.
Ainsi, toute la vie peut être une compétition pour gagner le ciel mais, bien sûr, jamais au détriment des autres, au contraire, en servant avant tout le bonheur des autres.
Servir nos prochains : ceux qui s’expriment ici ne le font pas tous seulement en tant que pratiquant d’une discipline sportive mais aussi comme encadrant ou responsable d’une association sportive. Le sport peut donc être l’occasion du don de soi, du service de l’humanité.
Merci donc à ceux et celles qui ont accepté de témoigner humblement de leur engagement dans le sport.?
Patrice BOURSIER, curé