Samedi Saint - Veillée Pascale

Samedi 11 avril


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Samedi 11 avril 2020 – Veillée pascale :

La Veillée pascale propose plusieurs passages de l’Ancien Testament, le livre des promesses. Jésus, accomplit l’Ancien Testament, accomplit toutes les promesses. Jésus accomplit toutes choses par sa Résurrection.


Même le récit de la création est une promesse, promesse notamment qu’il ne se fera plus aucun mal dans le Royaume inauguré par le Christ Ressuscité. Dans le récit de la création, Dieu dit : « Aux bêtes sauvages… je donne comme nourriture toute herbe verte. » Ce qui signifie que, dans la Création restaurée par le Christ, même les bêtes sauvages cesseront de s’entredévorer dans le paradis.

En fait, la Création a été confiée à l’être humain pour être perfectionnée, embellie par lui, tout le contraire de ce qui se passe trop souvent et cela en raison du mal qui, malheureusement, s’est introduit dans la création.

Le mal s’est introduit dans la Création par le péché qui est à la racine du mal. Bien sûr, quand quelqu’un souffre, ce n’est pas nécessairement la conséquence de son péché. Non, il peut y avoir un mal subi par des innocents. Mais le péché des hommes a déréglé, perturbé la Création.

Le péché est avant tout division (diable ne veut-il pas dire « diviseur » ?), division entre les humains, division entre l’homme et la femme (dont la femme trop souvent fait les frais), division entre les humains et le reste de la Création, car l’homme s’est imaginé qu’il pouvait faire ce qu’il voulait de la Création, division entre les animaux qui se dévorent entre eux.

Et le salut apporté par Jésus, par sa Résurrection, est avant tout communion. Jésus donne sa vie pour la multitude, pour tous, afin de réconcilier cette multitude, réconcilier les créatures entre elles et avec Dieu.

Jésus accomplit toutes choses en réunissant tous les êtres entre eux et avec Dieu, en leur donnant de communier à Dieu et entre elles. Que les fêtes pascales nous donnent goût pour la communion entre nous et avec le Seigneur Ressuscité ! Et que, sans tarder, nous travaillions à cette communion !

Abbé Patrice Boursier