Cette partie du blog vous propose de réfléchir à l'avenir de nos paroisses.
Vous pouvez nous envoyer vos commentaires par le lien du blog à droite ou à cette adresse :
doyennedechantonnay@gmail.com
Les commentaires reçus :
1. Pour mieux connaitre Jésus je vais à la messe le dimanche et joue de l'orgue.
2. Je connais le christ par la lecture de l’Évangile.
3. Il m'arrive de parler de Jésus lors de mes rencontres à Foi et Lumière.
4. J'ai évolué au cours de ma vie en jouant de l'orgue durant les offices et en priant lors de rencontres.
Une paroissienne de Chantonnay
Vivre le temps Pascal alors que le confinement dure…
Le blog, avec sa variété de témoignages vivants, et le questionnement sur notre vie chrétienne nous invite à réfléchir.
Je me pose ici la question : Que devient la Communauté Eucharistique quand elle ne se rassemble plus ?
Est-ce que la Parole d'Évangile lue et commentée chaque jour nous nourrit ? Je pense que oui, assurément ! Dieu nous donne par sa Parole le pain de chaque jour. Il nous entraîne sur des chemins qui questionnent et qui nous rapprochent de lui.
Est-ce que les gestes de solidarité formidablement bien exprimés sur le blog, avec soit humour, soit dynamisme naturel, ne contribuent pas à renforcer les liens dans la communauté de notre doyenné ? Ce sont pour moi des paroles d’Espérance.
Est-ce que les talents des uns et des autres en musique, en chansons, dans les paroles des chants transmis ou dans la beauté des images n’expriment pas la joie de vivre et d’admirer la Création. C’est une manière de rendre grâce.
A nous tous, disciples missionnaires, de continuer à chercher notre place dans les nouvelles paroisses, à vivre et faire vivre les dimensions « Connaître, Aimer, Imiter » de notre identité de baptisé.
C’est ensemble, dans la proximité, que nous pouvons inventer. Continuons à échanger, sans barrières, dans l’accueil et l’écoute.
Nous vivons toujours en Eglise, nous aurons la joie de Célébrer dans l’église… bientôt !
Une catéchiste de Chantonnay
2. Qu’est-ce que je connais du Christ ? Qu’est-ce que je mettrais en avant si j’avais à parler de lui ?
3. Est-ce qu’il m’arrive de parler de Jésus, de Dieu, de la foi, de l’Eglise… autour de moi ? Ou d’en entendre parler ?
Connaître Jésus :
Chaque jour, je lis les textes du jour. Je vois Jésus présent, écouter, agir, vivre avec tous ceux qui l'entourent: ses proches, la foule, ses "opposants".
Je me retrouve parfois dans l'un ou l'autre de ces trois groupes. Certains jours, j'ai plus de mal à apprécier le texte.
Bien sûr, j'ai évolué et j'évolue encore. Je prends de plus en plus conscience que ma connaissance peut rester très cérébrale, intellectuelle, que j'arrive difficilement à "ouvrir ma porte" pour laisser Dieu agir en moi et par moi. Mais je suis sûre de sa présence ; c'est moi qui ne suis pas assez réceptive. Ma prière souvent est : "Seigneur, augmente ma foi."
Jésus est pour moi un modèle, un guide, un ami. J'avoue que je l'appelle à l'aide plutôt dans les moments difficiles. Mais je prends aussi le temps de lui dire merci quand je suis consciente de Sa présence ou que la beauté de la nature me le rend proche ou encore quand je découvre la délicatesse de sa présence dans des gestes d'attention ou d'amitié des gens qui m'entourent.
Je parle de Jésus quand l'occasion le permet, quand je suis avec des gens en attente ou curieux de savoir pourquoi je crois. J'ai plusieurs amies qui aiment ces échanges...
Ce que je mets en avant, c'est son amour qui inclut tolérance, accueil et pardon.
Une paroissienne de Chantonnay
Avant 18 ans c'est le MEJ, la JIC, les week-end au centre spirituel de Chaillé, les discussions avec les copains qui m'ont formé, poussé à réfléchir.
Depuis c'est la lecture, le travail de catéchiste m'a beaucoup catéchisé, les événements personnels (par exemple, la naissance des enfants et leur éducation m'ont poussé à revenir plus régulièrement à l'église, avec la confirmation de mon ainé qui m'a profondément émue, j'ai découvert que Dieu me parlait au coeur et aux tripes autant qu'à mon esprit.
Aller à la messe est un besoin : cette phrase je l'ai entendue dans la bouche d'une religieuse en caté en sixième et je l'ai comprise un peu avant mes 50 ans.
Est-ce que je parle plus ou moins de ma foi, de Dieu de l'Eglise ? J'ai l'impression d'en avoir moins l'occasion. Des amis proches se sont éloignés de l'Eglise. J'ai l'impression que la question n'intéresse pas. J'ai l'impression que c'est déplacé d'imposer le sujet. Mais je n'attends que cela : qu'on m'en parle pour en parler.
Du coup je m'interroge sur ma manière d'être chrétien qui ne suscite pas ou peu de réactions. J'ai le sentiment que je n'ai pas le choix de croire ou de ne pas croire en Dieu. Dieu est comme une évidence intérieure. Le plus souvent j'en suis heureux. J'ai le coeur tout brûlant comme disent les disciples d'Emmaüs. Toutefois, je me rappelle aussi la parole : il faut aimer non en paroles, mais en actes et en vérité. Alors il m'arrive d'envier les non-croyants, les indifférents, car eux ils n'auront pas de compte à rendre quand le Père demandera à ses serviteurs ce qu'ils ont fait de la foi confiée. A cause de cela, j'ai récemment accepté des responsabilités pour me mettre au service des autres. On me l'avait demandé une première fois et j'avais refusé. La deuxième fois, cette insistance m'a interpelé. J'ai dit oui, mais je ne sais pas si j'ai répondu à Sa demande.
Cela m'a fait plaisir d'écrire ce mail.
Daniel
Alban
Marie
Une catéchiste de Chantonnay
1. Quels moyens je me
donne pour mieux connaître Jésus ? Est-ce que je fréquente les Évangiles (la
Bible plus largement) ?
J’avoue fréquenter
plus largement le nouveau testament que l’ancien. Et pourtant l’un ne va pas
sans l’autre, non ? Les évangiles me sont plus abordables, plus parlants,
me rejoignent davantage dans mon quotidien. Pleine de bonne volonté, je me suis
fixée de prendre du temps chaque matin pour prier à l’aide du « Prions en
Eglise ». Cette revue est riche : les commentaires, les clés de
lecture me font réfléchir et m’aident à mieux comprendre, à mieux intérioriser
les textes, à mieux appréhender la journée. Mon défaut, c’est de ne pas le
faire régulièrement.
Il m’arrive d’avoir à
préparer des temps de prière, je m’inspire des explications de la « Bible
expliquée ». Là aussi, les commentaires me permettent d’introduire avec
mes mots, la prière.
Je
commence juste à lire du Pape François : « ‘Sans Jésus, nous ne
pouvons rien faire’ : Etre missionnaire aujourd’hui dans le monde ».
Je
me rends compte, que ce livre qui m’a été offert il y a quelques mois, est un
cadeau du ciel. En effet, il correspond tout à fait à la réflexion du
moment : « Vers de nouvelles paroisses »
2. Qu’est-ce que je connais du Christ ? Qu’est-ce que je mettrais en avant si j’avais à parler de lui ?
Dieu nous a envoyé son Fils, qui s’est
fait Homme. Ce Jésus : quel bel exemple il nous a laissé ! Cet homme
qui a donné sa vie pour nous, pour nous sauver. En faisant le bien autour de
lui, nous enseignant de l’Amour du Père, nous témoignant en paraboles en
partant de la vie des gens. Jésus, j’ose dire un « homme de terrain »
qui vivait au milieu des gens, avec d’autres et pour d’autres.
Pour résumer, je dirais que Jésus est Amour. Je fais aussi
référence aux commandements « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton
cœur… et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »
3. Est-ce qu’il m’arrive de parler de Jésus, de Dieu, de la foi, de l’Eglise… autour de moi ? Ou d’en entendre parler ?
Bien
sûr, Il m’arrive de parler de Jésus. A des enfants, à des jeunes, en caté, en
ACE, en aumônerie, en préparation de sacrement. Je présente toujours Jésus
comme quelqu’un qui nous aime, comme un ami à qui on peut tout dire. Je dis
que : « Jésus n’est pas un magicien, qui d’un coup de baguette
magique résoudrait tous les problèmes, « qu’il a vraiment existé »
(certains étant sceptiques). Je dis aussi : « que Jésus veut notre
bien, qu’il souffre quand nous souffrons, qu’il est toujours là, présent,
même quand ça va mal. » « Qu’il nous fait signe, si nous savons être à son
écoute… qu’il nous faut savoir prendre du temps pour lui parler. »
Je
parle aussi de Jésus à des adultes, et, certains connaissant mon engagement, me
posent des questions.
Après
les différents scandales de pédophilie dans l’Eglise catholique, il m’est bien
plus difficile de parler de l’Eglise, peuple de chrétiens. Plutôt que de dire
des inepties, je préfère me taire.
4. Sur ces trois
questions, est-ce que j’ai évolué au cours de ma vie ? En quoi et pourquoi à
mon avis ?
Ayant déjà un certain âge, les différentes
étapes de la vie m’ont ouvert à de nouveaux horizons. Ma foi a grandi, a
évolué, m’a bouleversée parfois. Des personnes ont marqué mon parcours et c’est
grâce à elles que mon regard sur la vie, sur le monde, a changé.
Le livre du Pape
François cité ci-dessus, me rappelle les valeurs essentielles d’un chrétien, et
je retiendrai ceci :
« Le baptême est
suffisant pour annoncer l’évangile »
« Sans l’Esprit,
la mission devient une autre chose… Si l’Esprit Saint est absent, il n’y a pas
d’annonce de l’évangile. » « La mission consiste à te faire guider
par l’Esprit saint : il faut que ce soit lui qui te pousse à annoncer le
Christ.
La lecture de ce livre me révèle
également ceci, je cite : « La recommandation du Seigneur de
sortir et d’annoncer l’évangile, provient de l’intérieur, elle agit par
attraction amoureuse »… « L’élan missionnaire n’est fécond que
s’il se produit grâce à cette attraction et la transmet aux autres. »
C’est sur cette recommandation du Seigneur que je
continue à méditer…
La mise en place des
nouvelles paroisses est un défi de grande ampleur ; réfléchir à sa vie
personnelle et communautaire me paraît indispensable pour avancer avec
d’autres, pour d’autres et ensemble.
Catherine
Connaître Jésus :
Chaque jour, je lis les textes du jour. Je vois Jésus présent, écouter, agir, vivre avec tous ceux qui l'entourent: ses proches, la foule, ses "opposants".
Je me retrouve parfois dans l'un ou l'autre de ces trois groupes. Certains jours, j'ai plus de mal à apprécier le texte.
Bien sûr, j'ai évolué et j'évolue encore. Je prends de plus en plus conscience que ma connaissance peut rester très cérébrale, intellectuelle, que j'arrive difficilement à "ouvrir ma porte" pour laisser Dieu agir en moi et par moi. Mais je suis sûre de sa présence ; c'est moi qui ne suis pas assez réceptive. Ma prière souvent est : "Seigneur, augmente ma foi."
Jésus est pour moi un modèle, un guide, un ami. J'avoue que je l'appelle à l'aide plutôt dans les moments difficiles. Mais je prends aussi le temps de lui dire merci quand je suis consciente de Sa présence ou que la beauté de la nature me le rend proche ou encore quand je découvre la délicatesse de sa présence dans des gestes d'attention ou d'amitié des gens qui m'entourent.
Je parle de Jésus quand l'occasion le permet, quand je suis avec des gens en attente ou curieux de savoir pourquoi je crois. J'ai plusieurs amies qui aiment ces échanges...
Ce que je mets en avant, c'est son amour qui inclut tolérance, accueil et pardon.
Une paroissienne de Chantonnay
1. Quels moyens je me donne
pour mieux connaître Jésus ? Est-ce que je fréquente les Évangiles (la Bible
plus largement) ?
Je lis la Bible au moment du carême : cette année j'ai lu l'Evangile de Mathieu et les deux premières lettres de Paul. L'année dernière j'avais lu l'Evangile de Jean.
J'aime beaucoup cela, je trouve toujours des phrases qui m'étonnent, ou bien dont le sens s'éclaire soudainement, différemment de d'habitude.
Je lis la Bible au moment du carême : cette année j'ai lu l'Evangile de Mathieu et les deux premières lettres de Paul. L'année dernière j'avais lu l'Evangile de Jean.
J'aime beaucoup cela, je trouve toujours des phrases qui m'étonnent, ou bien dont le sens s'éclaire soudainement, différemment de d'habitude.
2. Qu’est-ce que je connais du
Christ ? Qu’est-ce que je mettrais en avant si j’avais à parler de lui ?
Il est homme. Il est fils
de Dieu. Il est Dieu.
A un non croyant ou une personne très éloigné du caté et de l'Eglise, je dirais :
- que Jésus a annoncé un Dieu qui aime chacun personnellement, qui pardonne nos manquements, qui nous aime plus et mieux que nous nous aimons nous même, un Dieu faible qui attend de l'amour en retour du sien. Un Dieu qui rend libre.
Dans un 2ème temps, j'ajouterais
- Jésus a donné sa vie pour l'humanité, pour aller au bout de sa mission : annoncer l'amour de Dieu pour les hommes ; dans le sens où il est allé au bout de sa mission sachant les menaces qui pesaient contre lui et comment cela se terminerait fatalement s'il n'y renonçait pas.
- Dieu l'a ressuscité, des témoins l'ont vu vivant après sa mort, ont cru et ont raconté ce qu'ils ont vu et ce qu'ils ont cru. J'y crois sur la foi de ces témoignages.
- Il nous libère de la mort, du mal qui persiste en nous, par la foi nous appartenons déjà au Ciel. Bref libéré, délivré.
- Jésus est Fils de Dieu d'une manière mystérieuse, que je ne comprends pas bien moi même. Il est distinct de Dieu qu'il appelle son père. En même temps il a dit qui m'a vu a vu le Père. Je suis dans le Père et le Père est en moi... L'Esprit de Dieu est entré en lui et l'a rendu comme Dieu.
A un non croyant ou une personne très éloigné du caté et de l'Eglise, je dirais :
- que Jésus a annoncé un Dieu qui aime chacun personnellement, qui pardonne nos manquements, qui nous aime plus et mieux que nous nous aimons nous même, un Dieu faible qui attend de l'amour en retour du sien. Un Dieu qui rend libre.
Dans un 2ème temps, j'ajouterais
- Jésus a donné sa vie pour l'humanité, pour aller au bout de sa mission : annoncer l'amour de Dieu pour les hommes ; dans le sens où il est allé au bout de sa mission sachant les menaces qui pesaient contre lui et comment cela se terminerait fatalement s'il n'y renonçait pas.
- Dieu l'a ressuscité, des témoins l'ont vu vivant après sa mort, ont cru et ont raconté ce qu'ils ont vu et ce qu'ils ont cru. J'y crois sur la foi de ces témoignages.
- Il nous libère de la mort, du mal qui persiste en nous, par la foi nous appartenons déjà au Ciel. Bref libéré, délivré.
- Jésus est Fils de Dieu d'une manière mystérieuse, que je ne comprends pas bien moi même. Il est distinct de Dieu qu'il appelle son père. En même temps il a dit qui m'a vu a vu le Père. Je suis dans le Père et le Père est en moi... L'Esprit de Dieu est entré en lui et l'a rendu comme Dieu.
3. Est-ce qu’il m’arrive de
parler de Jésus, de Dieu, de la foi, de l’Eglise… autour de moi ? Ou d’en
entendre parler ?
Autour de moi, mes amis savent que je vais à l'église et que je suis catholique.
Ils me respectent. Certains partagent ma foi. Parmi ceux-là une partie n'a plus de pratique dominicale.
Beaucoup sont éloignés de l'Eglise. Ils ne sont pas hostiles. La foi n'est pas une question. C'est une étrangeté.
Ils me posent peu ou pas de questions.
Autour de moi, mes amis savent que je vais à l'église et que je suis catholique.
Ils me respectent. Certains partagent ma foi. Parmi ceux-là une partie n'a plus de pratique dominicale.
Beaucoup sont éloignés de l'Eglise. Ils ne sont pas hostiles. La foi n'est pas une question. C'est une étrangeté.
Ils me posent peu ou pas de questions.
L'un d'eux m'a
dit un jour : Je ne comprends pas qu'on puisse préférer aller à la messe plutôt
que partager un
moment avec quelqu'un, en l’occurrence sa famille. Je lui ai répondu que la
messe est un RDV avec quelqu'un. Dieu est quelqu'un.
Du coup, il a compris ma position, même s'il ne partage pas ma foi.
On parle de temps en temps de Jésus, de la foi, de la messe en famille. Il y a régulièrement des questions, car si je vais à la messe, prie dans le coin prière, mon épouse n'a pas de pratique religieuse (sauf Noël et cérémonies impliquant la famille).
Du coup, il a compris ma position, même s'il ne partage pas ma foi.
On parle de temps en temps de Jésus, de la foi, de la messe en famille. Il y a régulièrement des questions, car si je vais à la messe, prie dans le coin prière, mon épouse n'a pas de pratique religieuse (sauf Noël et cérémonies impliquant la famille).
4. Sur ces trois questions, est-ce que j’ai
évolué au cours de ma vie ? En quoi et pourquoi à mon avis ?
Je ne sais pas. J'ai toujours cherché à
comprendre. Les moyens ont changé.Avant 18 ans c'est le MEJ, la JIC, les week-end au centre spirituel de Chaillé, les discussions avec les copains qui m'ont formé, poussé à réfléchir.
Depuis c'est la lecture, le travail de catéchiste m'a beaucoup catéchisé, les événements personnels (par exemple, la naissance des enfants et leur éducation m'ont poussé à revenir plus régulièrement à l'église, avec la confirmation de mon ainé qui m'a profondément émue, j'ai découvert que Dieu me parlait au coeur et aux tripes autant qu'à mon esprit.
Aller à la messe est un besoin : cette phrase je l'ai entendue dans la bouche d'une religieuse en caté en sixième et je l'ai comprise un peu avant mes 50 ans.
Est-ce que je parle plus ou moins de ma foi, de Dieu de l'Eglise ? J'ai l'impression d'en avoir moins l'occasion. Des amis proches se sont éloignés de l'Eglise. J'ai l'impression que la question n'intéresse pas. J'ai l'impression que c'est déplacé d'imposer le sujet. Mais je n'attends que cela : qu'on m'en parle pour en parler.
Du coup je m'interroge sur ma manière d'être chrétien qui ne suscite pas ou peu de réactions. J'ai le sentiment que je n'ai pas le choix de croire ou de ne pas croire en Dieu. Dieu est comme une évidence intérieure. Le plus souvent j'en suis heureux. J'ai le coeur tout brûlant comme disent les disciples d'Emmaüs. Toutefois, je me rappelle aussi la parole : il faut aimer non en paroles, mais en actes et en vérité. Alors il m'arrive d'envier les non-croyants, les indifférents, car eux ils n'auront pas de compte à rendre quand le Père demandera à ses serviteurs ce qu'ils ont fait de la foi confiée. A cause de cela, j'ai récemment accepté des responsabilités pour me mettre au service des autres. On me l'avait demandé une première fois et j'avais refusé. La deuxième fois, cette insistance m'a interpelé. J'ai dit oui, mais je ne sais pas si j'ai répondu à Sa demande.
Cela m'a fait plaisir d'écrire ce mail.
Daniel
1) Je lis les lectures du jour chaque soir et prie un moment et
je suis en train de lire la bible : j'en suis aux prophètes: Isaïe, Amos...
2) Depuis que je suis allée(3 fois) en terre Sainte, pour moi
,Jésus est quelqu'un de vivant et si j'avais à parler de lui; en premier ,je
mettrai sa délicatesse, ses actes pour les plus pauvres ,les paumés, les malades
, les pécheurs, son Amour des personnes.
3)Tout mon entourage sait et respecte mes convictions; le temps
pour ma messe du dimanche. J'en parle facilement dans les conversations avec
les handicapés et mes petits enfants et quelques personnes en discutent
avec moi.
4) J'ai toujours (par maman)été élevée et ai respecté les
dimanches et les prières. Mais c'était peut-être des habitudes. Mais je pense
qu'aujourd'hui cette foi est devenue vivante et indispensable pour moi.
Oui , j'ai évolué, j'ai eu la chance de rencontrer sur ma route
des prêtres qui m'ont aidée à devenir adulte dans ma Foi.
Geneviève
Je vais à
la messe le dimanche. Je prends le temps de lire les textes de la messe du jour
chaque matin, surtout les jours de semaine. En couple nous faisons une fois par
en une retraite spirituelle d'un week-end.
Je
connais de Jésus son amour absolu pour Dieu son Père, le don total de sa vie
pour aimer les hommes. Il nous demande d'aimer comme lui ce qui me semble très
exigeant et difficile, mais son amour est tellement plein de miséricorde et
d'accueil pour les pécheurs que je me sens toujours encouragé. Si je devais
parler de Jésus je lirais le passage d'évangile avec la femme adultère où Jésus
ne la condamne pas, l'incite à repartir et à ne plus pécher: "Moi non plus
je ne te condamne pas, va, et désormais ne pêche plus." C'est beaucoup
d'amour, de charité mais aussi un appel fort à la conversion.
Il
m'arrive très peu de parler autour de moi de Jésus, de la foi. Parfois un peu
au travail avec les jeunes qui vont se marier. En couple nous sommes en Équipes
Notre-Dame, c'est un lieu important de partage de notre foi pour nous.
J'ai l'impression
d'avoir toujours aimé Jésus, cela me parait parfois un peu étrange au regard de
ce que peuvent témoigner d'autres personnes. Cependant l'ajustement entre ce
que je peux être avec les autres et l'exemple de Jésus est bien le fruit des
rencontres (amitié, travail, loisirs...), des événements (mariage,
enfants,...), des réussites, des échecs qui font ma vie.
Tous les
matins, en prenant mon petit-déjeuner, et ce depuis mon 1er pèlerinage en Terre
Sainte, je prends connaissance des textes du jour. J'aime méditer le psaume et
l’Évangile en repérant une phrase qui va me parler pour la journée. Les
commentaires du magnificat m'aident beaucoup à comprendre la Parole. Et
j'apprécie tout particulièrement le petit livret qui se trouve chaque mois dans
Panorama (l’Évangile est médité chaque jour par des sœurs dominicaines). Chaque
mois, je fais partie d'une équipe pour préparer les messes du mois à venir. Tout
en me documentant avec différentes revues, j'approfondis ma connaissance de
Jésus. Et depuis 3 ans, je suis la formation Théo organisée par le Diocèse :
génial ! 3 weekends par an, nous écoutons de brillantes interventions, nous
échangeons en petit groupe... je le conseille vraiment pour approfondir les
textes Ancien et Nouveau Testament, le mystère de Dieu révélé en Jésus-Christ,
l'Eglise, les sacrements...
Jésus est
un véritable compagnon de chaque jour. J'ai confiance en son Amour. J'aime
parler de Lui par ce mot :"miséricorde". Sainte Thérèse de l'Enfant
Jésus et de la Sainte Face nous parle de "disposition du cœur qui nous
rend humbles et petits entre les bras de Dieu". Dieu a envoyé son fils,
Jésus, afin que "tous soient sauvés" (1,Tm 2,4).
Ma
famille élargie, mes collègues connaissent mes convictions. Je suis libre d'en
parler, je ne m'en cache pas, je suis en vérité. Tout récemment, une jeune
collègue de 25 ans m'a demandé de lui prêter une bible. Elle voulait lire la
vie de Jésus, faire sa connaissance. Nous avons souvent échangé, pendant nos
temps de pause. Quelles pertinences dans ses questions ? Lors de nos
discutions, il m'est arrivé de lui dire : "Tu vois, en ce moment, Jésus
est au milieu de nous !"
Aujourd'hui,
je me sens, à 50 ans, plus affirmée dans ma Foi. Mes cours de théologie, mes
recherches sur les Saints (et surtout Ste Thérèse de l'Enfant Jésus), sur des
grandes figures spirituelles telles Etty Hillesum, Maurice Zundel, sur les
Pères du Désert. Je suis très curieuse de découvrir, d'approfondir. Grâce à la
méditation de pleine conscience, je me sens plus concentrée lorsque je prie. Et
en ce moment, je fais tout un travail de recherche sur les femmes et l'Eglise :
un vrai défi !
Je viens répondre aux quelques questions pouvant aider à l'orientation des nouvelles paroisses ...
1 - J'apprends à connaître Jésus en lisant tous les matins l'évangile du jour ; ainsi que les commentaires
pouvant donner une réflexion autre que celle que j'avais perçue. J'apprécie également les rencontres
du mercredi (équipe liturgique) ainsi que celles de "Réjouis-Toi" où nous pouvons partager nos ressentis
2 - Sous l'action de l'esprit saint, Il est né de Marie au temps du roi Hérode ; ce dernier voulait le tuer parce qu'il avait le pressentiment que c'était une naissance "royale"
Dès son plus jeune âge, Il a aimé Dieu "Son Père" (au Temple) qui L'avait choisi
Il a été baptisé par Jean au Jourdain
Il a appelé des disciples pour le suivre ; puis, Il a enseigné (Les Béatitudes) et annoncé le Royaume dans toute la Galilée ...
Il a accompli des miracles
Puis Il a subi la passion ... et Il est mort sur la croix !
Il a vécu notre condition humaine .
3 - Il est AMOUR et MISÉRICORDE - Il est mon AMI ; Il est mon SAUVEUR !
4 - Je ne témoigne pas forcément beaucoup car ma famille, mes voisins, amis connaissent ma foi et je ne veux pas "les bassiner"
(c'est peut être un faux prétexte) ; j'essaie plutôt d'être à l'écoute, d'avoir une parole de réconfort, d'espérance si nécessaire.
4 - J'ai grandi dans une famille qui m'a fait connaître Jésus (baptême, communion, confirmation). Mais à un moment donné, je me suis posée beaucoup de questions suite à bien des épreuves (que je vous partagerai peut-être un jour). Il me fallait approfondir qui était "ce Jésus" . J'ai eu sur ma route des personnes qui ont su m'écouter, m'éclairer ... J'ai fini par Le choisir ... Heureusement d'ailleurs car sans Lui, j'aurais pu mettre fin à mes jours.
Il est ma force vitale ; et tous les jours, je Lui demande de m'envoyer son Esprit Saint : abandon, confiance, patiente, persévérance, espérance, louange, écoute, compassion, amour, charité, vérité, et tout ce dont j'ai besoin (la liste est bien longue)
Je termine sur une parole de l'évangile de ce jour qui dit : "Et moi, Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde" !
Une paroissienne.