Abbé Alphonse Limousin
Dimanche 5 avril
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Les rameaux : une fête qui a une double saveur : elle est joyeuse et douloureuse. Elle est joyeuse car nous célébrons, Jésus, le Seigneur, qui entre à Jérusalem, acclamé par ses disciples et la foule comme « le fils de David, celui qui vient au nom du Seigneur ».
Et nous suivons en même temps Jésus dans sa Passion jusqu’à sa mort. Mais est-ce vraiment un triomphe que d’entrer à Jérusalem sur le dos d’un âne ? Ce n’est pas un roi puissant qui entre dans la ville de David, il n’a ni char, ni armée, il continue librement de marcher avec les hommes pour accomplir la volonté de son Père. N’est-il pas habité par ces mots : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ? »
Et nous suivons en même temps Jésus dans sa Passion jusqu’à sa mort. Mais est-ce vraiment un triomphe que d’entrer à Jérusalem sur le dos d’un âne ? Ce n’est pas un roi puissant qui entre dans la ville de David, il n’a ni char, ni armée, il continue librement de marcher avec les hommes pour accomplir la volonté de son Père. N’est-il pas habité par ces mots : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ? »
La question posée quand il entre à Jérusalem : « Qui est cet homme ? », elle a accompagné toute la vie de Jésus. Les apôtres avaient répondu à Jésus que leur demandait : « Pour les gens, qui suis-je ? », « C’est un prophète ! » Il est le nazaréen de Galilée. Jésus connaît bien le cœur de ces gens qui le suivent, un cœur friand de spectaculaire mais souvent fermé au sens de ses actes et de ses paroles… Cette foule criera quelques jours plus tard : « A mort ! A mort ! »
Cette fête des rameaux nous révèle que Jésus est bien le même qui entre à Jérusalem au milieu de rameaux de palmiers et d’oliviers. C’est le même qui est cloué sur la croix et meurt entre deux malfaiteurs. C’est là que la lumière se fera comme elle s’est faite le jour de la transfiguration et révèlera qui est Jésus : l’amour incarné dans notre humanité.
Et en ce début de semaine sainte, il nous redit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. » Ensemble, mettons nos pas dans les pas de Jésus. Vivons chaque jour de cette semaine en communion avec le Christ qui nous reliera les uns aux autres.
Alphonse LIMOUSIN
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